Santé métabolique : le nouveau graal du bien-être

On parle de plus en plus de santé métabolique. Et c'est une bonne chose car elle est au cœur de notre vitalité, de notre poids et de notre énergie.
 En consultation, je parle très souvent du métabolisme, parce que je vois chaque semaine des femmes fatiguées, qui mangent « bien », dorment « à peu près » correctement, font du sport… mais qui ne comprennent pas pourquoi elles se sentent gonflées, ralenties, bloquées ou “déconnectées” de leur corps.

Le problème ne vient pas toujours de la volonté, ni de la quantité de nourriture, mais souvent d’un métabolisme au ralentit ou déréglé.

Qu’est-ce que la santé métabolique ?

La santé métabolique, c’est la capacité de notre corps à transformer les aliments en énergie efficacement, sans créer de déséquilibres hormonaux, d’inflammation ou de stockage excessif. Lorsque ce système est perturbé, on observe :

  • une glycémie instable (avec des fringales, des coups de fatigue ou un stockage au niveau du ventre),
  • une inflammation silencieuse,
  • des troubles digestifs,
  • une fatigue chronique,
  • une prise de poids inexpliquée, malgré une alimentation correcte.

Ce dérèglement touche notamment les femmes après 40 ans, période où les fluctuations hormonales viennent s’ajouter à des années de stress, de régimes et de carences / déficit accumulés.
La bonne nouvelle, c’est qu’on peut agir ! Voici les 5 axes sur lesquels je travaille le plus souvent en consultation pour restaurer une bonne santé métabolique.

1. Vérifier ses biomarqueurs : comprendre avant d’agir

Il s’agit, dans un premier temps, de vérifier les statuts nutritionnels, carences ou déficits éventuels. Mais je ne parle pas ici de simplement s’assurer qu’on est “dans les fourchettes normales” : je parle d’optimiser. Je conseille toujours de commencer par un bilan biologique complet. Pourquoi ? Parce qu’il ne faut jamais partir à l’aveuglette. Et surtout, parce qu’on ne peut pas optimiser ce qu’on ne connaît pas ni ce qu’on ne comprend pas.
Des marqueurs comme la glycémie à jeun, l’insuline, la vitamine D, le fer, la CRP, le cortisol, la TSH, le cholestérol HDL/LDL ou la ferritine donnent des informations précieuses sur le fonctionnement du métabolisme.
Comprendre vos données biologiques permet d'agir avec précision et je pense que tout le monde devrait s'en préoccuper à partir de 40 ans.

2. Adopter une alimentation qui soutient le métabolisme

Notre façon de nous nourrir impacte directement la manière dont nos cellules produisent de l’énergie.
 Je conseille de construire chaque repas autour de 5 piliers de la santé métabolique :

  • Des fibres, pour ralentir l’absorption du glucose et nourrir le microbiote.
  • Des protéines de qualité, pour stabiliser la glycémie, soutenir la masse musculaire (thermogenèse).
  • De bons lipides (oméga-3, huile d’olive, oléagineux), pour réguler l’inflammation et la satiété.
  • Des antioxydants, pour protéger les cellules du stress oxydatif.
  • Des probiotiques, via les aliments fermentés, pour améliorer la digestion et la communication intestin-cerveau.

En parallèle, il est essentiel de réduire les aliments ultra-transformés : farines blanches, sucres ajoutés, huiles raffinées, snacks industriels… 
En consultation, je conseille la plupart du temps une alimentation à index glycémique bas : elle permet de stabiliser l’énergie, d’éviter les pics d’insuline (>> stockage) et de retrouver une sensation de légèreté digestive.

3. Dormir : le régulateur du métabolisme

Le manque de sommeil est un frein majeur à la santé métabolique.
 Entre autre. Quand on dort mal, les hormones de la faim et de la satiété se dérèglent, la glycémie grimpe, et l’inflammation s’installe.

En pratique :

  • Se coucher à heure régulière,
  • Éviter les écrans 1h avant le sommeil (ou activer l'option lumière rouge)
  • S’exposer à la lumière naturelle le matin,
  • Veiller à une température fraîche dans la chambre.

Ces gestes simples restaurent le rythme circadien et favorisent un métabolisme plus stable.

4. Réguler le stress : calmer le système nerveux pour libérer le métabolisme

Le stress chronique est un véritable fléau.
 Sous l’effet du cortisol, le corps se met en mode survie : il stocke, ralentit la digestion et dérègle la glycémie.
Je le constate souvent : certaines femmes mangent parfaitement bien, mais leur corps reste “en alerte permanente”.
 Apprendre à apaiser le système nerveux (respiration, cohérence cardiaque, marche consciente, yoga, NSDR) fait partie intégrante du travail sur le métabolisme.
Ce n’est pas du bien-être “accessoire” : c’est de la régulation métabolique profonde.

5. Écouter les signaux du corps : la clé de l’équilibre

Notre corps nous parle sans cesse. Fatigue, ballonnements, fringales, règles douloureuses, troubles du sommeil : ces signaux sont des messages, des symptômes, pas des erreurs.
Plutôt que de les faire taire, apprenons à les écouter, à nous observer, et à nous questionner.
C’est souvent dans ces petits ajustements que le métabolisme retrouve son équilibre.


La santé métabolique, c’est selon moi le socle de notre vitalité. De notre longévité. C’est le cœur de tout. Elle ne se résume pas à un chiffre sur la balance, mais à un corps qui fonctionne.
Sans elle, aucun rééquilibrage alimentaire, aucune détox ni supplément ne peut vraiment fonctionner.
En consultation, je vois chaque jour à quel point rééquilibrer le métabolisme change tout : moins de fatigue, une meilleure digestion, un poids stable…
Si vous avez l’impression de “tourner en rond” ou d’être bloqué quelque part, c’est souvent là qu’il faut regarder. C’est exactement ce que je vous aide à faire. 


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